samedi 14 juillet 2012

VICTORIA elle gagne et puis oublie...

Dulcinée Langfelder évoque la vie d'une femme en institution. On suit cette femme dans les méandres de sa chaotique mémoire. Les souvenirs et le réel s'entrechoquent souvent violemment et parfois de façon incongrue.
Victoria traverse cette épreuve avec le sourire et une énergie d'exploratrice. L'aide soignant est bien peu empathique et la maltraitance aurait peut être mieux révélée et dénoncée. Victoria est maltraitée par cet aide soignant brutal et sadique et la pauvre vieille reste émerveillée comme si tout ce que faisait l'aide soignant n'avait aucun pouvoir de faire souffrir.
La mise en scène est efficace, les longs rideaux blancs viennent souligner, projeter ou diviser les idées de cet esprit en morcellement. curieusement aucune angoisse dans ce processus dégénératif, et on en vient à souhaiter pour nous comme pour Victoria que la mort soit un ronronnement de chat.

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