La salle du chapitre du très agréable théatre des Halles accueille JP BODIN qui nous entretien de la souffrance au travail. Il y a plus sexy en plein festival, en plein juillet, tongues aux pieds.
Pourtant les témoignages sonnent justes. Ici pas de monde ouvrier lyrique et idéalisé, mais une réalité apre et violente, dite sur le registre de l'intime et qui nous amène à une certaine vision du monde. JP BODIN, témoin de ces moments de vie est extrêmement convaincant. La mise en scène ne révolutionnera certainement pas la pratique théatrale moderne mais elle ne desserre pas le sujet.
Même si je n'ai pas adhéré à tout ce qui est énoncé, on ressort du spectacle avec une tonne de questions et l'envie de débattre du sujet ce qui est déjà signe d'un grand succès.
Ce spectacle fait réfléchir au risque d'être totalement anéanti par la gravité du constat.
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